Carnet de route

Via ferrata de Liaucous
Le 09/08/2025 par MAITRIAS Michel
Mon premier week-end avec le CAF. Quel bonheur !
Cela méritait bien deux réveils très matinaux, nécessaires pour éviter le soleil brûlant.
1er jour, la via. Bien que décidée à avancer « correctement », il m’a fallu composer avec quelques aléas.
Deux, trois petits barreaux en dévers (tout petit le dévers) et je reste au sol… Mais Michel a sa corde magique et hop, je passe ! Merci Michel.
Plus loin, le pont de singe, long, long et qui bouge, bouge... J’ai regardé droit devant, fixée sur Michel, crispée et grimaçante. Ce pont était certainement haut, haut... Je n’ai pas voulu savoir, sinon j’y serais peut-être encore !
Le plus difficile est passé, un moment de distraction et pof, le pied coincé dans un barreau d’échelle ! Vraiment coincé… Soutien et conseils avisés des suiveurs, notamment Mouna. Merci les compères.
Enfin, la tyrolienne. J’aime ça, néanmoins un peu de mal à me lancer. Contente dans le déroulé et puis… retournement, arrivée sur le dos sur le panneau de bois incliné et glissade pour… repartir ?
Je crie évidemment, parfaitement consciente du pire à venir à savoir me déplacer à bras, j’essaie de m’agripper, et mon sauveur surgit ! Merci Jean.
A vous les encadrants, merci d’être si patients, rassurants et compétents. Si vous acceptez, partante pour d’autres vias, de mon niveau bien sûr !
Patricia
Après une petite rando d'approche, nous voilà arrivés au pied de la via ferrata de Liaucous. Houlala ! visiblement on n'est pas seuls. Ce qui a comme avantage de laisser beaucoup de temps à Michel pour égrener les consignes de sécurité pour progresser dans la via. Elle se compose de deux parcours qui se recoupent plusieurs fois. Ce qui permet de composer son circuit en alternant tantôt le parcours extrêmement difficile tantôt le parcours peu difficile... une via ferrata à la carte en somme. C'est ainsi que Michel a organisé trois groupes avec un circuit différent...et ça fini comme dans une BD d'Astérix, par un grand banquet (petite correction : par un pique-nique ensemble sur la zone aménagée près du parking).
Jean
Nous étions neuf, de Castres et d'Albi, à nous retrouver vers 9 heures au parking de la via ferrata du Liaucous.
Une fois équipés, nous avons marché trente minutes pour rejoindre la via. Deux groupes se sont formés après un long et spectaculaire pont (népalais ? tibétain ? simiesque ? je ne sais plus) entre deux concrétions calcaires typiques de la géologie des Gorges du Tarn. Une moitié prit le chemin le plus long, pendant que d'autres partirent se tester sur les raccourcis un peu raides de la voie D à ED - suivant les tronçons choisis. Sur le parcours coté D, les difficultés ont commencé avec quelques dévers et des parcours verticaux éprouvants.
Après une cheminée (par où soufflait l'air frais et bienfaisant d'une cavité souterraine), les difficultés ont vraiment commencé. Nous avons enchaîné plusieurs dévers jusqu'à arriver, les bras un peu fatigués, sous l'emblématique Poire. Laquelle dur se gagner ! Deux longueurs nous attendaient, surplombées par un joli dévers. Là-haut, pas moyen de se reposer, à moins de se vacher. Grand moment sur la Poire : gaz maximal et appréhension du vide aboli par les efforts fournis juste avant...
Je ne pensais pas vivre ce moment mais les encouragements nourris des copains et l'attention portée à chacun par nos encadrants ont rendu cela possible.
La petite Poire ne clôturait pas le menu pourtant copieux de la matinée : après un tronçon réalisé en groupe entier, nous nous sommes regroupés par niveaux, récupérant Léo, un valeureux bizut, qui sut tirer profit de son sens de l'équilibre et des placements pour absorber les traversées et dévers suivants, comme une fleur !
Les copains nous attendaient devant la tyrolienne - malgré un parcours plus long par cette chaleur torride, ils durent en effet nous attendre à chaque intersection - bravo à eux !
Cette tyrolienne, permettant une belle prise de vitesse, se termine par un genre de piste d'atterrissage pentue où il s'agit de ralentir en courant... Le spectacle était assuré !
Un pique-nique plus tard, il s'agira de reprendre des forces, au frais et allongé de préférence : rivière, sieste, ou les deux ! Puis rendez-vous en fin de journée au camping pour l'apéritif, les bonnes blagues et les discussions à bâtons rompus...
Un immense merci pour cette journée féerique qui restera gravée dans les mémoires !
Carole
Merci Michel pour l' organisation.
L' endroit est vraiment sympa et les paysages très beaux. La via était sympa on s' est régalés malgré la chaleur du retour.
Mouna
Départ à 9h avec une marche d’approche d’environ 10 minutes.
Briefing de sécurité, équipement complet (baudrier, casque, longes, poulie) et consignes de sécurité.
Parcours classé ED le plus exigeant, avec passages déversants physiques.
Progression technique sur barreaux espacés, nécessitant force dans les bras et gestion du vide.
Traversée de ponts suspendus et d’une petite grotte offrant une pause fraîcheur.
Passage emblématique de « la poire », vertical et aérien.
Tyrolienne finale , sensations garanties.
Retour à pied par un sentier caillouteux et pentu, demandant concentration.
Fin de matinée par un pique-nique convivial en groupe.
David
Nous étions finalement 11 pour ce week-end caniculaire au Rozier. Le samedi 9 sur la via et 2 sur une rando aux ruines troglodytes d’Eglazines. Des horaires adaptés nous ont permis de ne pas trop souffrir de la chaleur, de quoi donner des regrets à ceux qui se sont désistés ! La via orientée Ouest est bien ombragée le matin et chacun y a trouvé son bonheur selon ses possibilités, de facile à extrêmement difficile où il y avait matière a bien se faire les bras. Nous avons eu la chance de côtoyer un guide qui nous a montré toutes les choses à ne pas faire, hallucinant ! Le coin est toujours aussi beau, on ne s’en lasse pas, on y reviendra… peut être pas en plein été … Merci à tous pour votre présence et particulièrement à mes co-encadrants Jean et Jean-Michel.
Michel